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SOMMAIRE :
carebleu.gif (55 octets) Editorial
carebleu.gif (55 octets) Robert Gaguin
carebleu.gif (55 octets) Faucon
carebleu.gif (55 octets) La Maison de Paris - Crimée
carebleu.gif (55 octets) Le Chapitre général
carebleu.gif (55 octets) Le Père François Stroobants
carebleu.gif (55 octets) Hommage au Père François
carebleu.gif (55 octets) La Bergerie de Cerfroid
carebleu.gif (55 octets) Fête de la Trinité
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Trinitaires

La Bergerie de Cerfroid
Un Lieu de vie et de partage fraternel

La Bergerie de Cerfroid vient de se lancer dans un projet plein d’avenir: l’accueil et l’accompagnement de plus en plus important de personnes en situation de souffrance et de fragilité.

C’est toute l’équipe de bénévoles qui s’est mobilisée afin de soutenir cette réalisation que l’on peut considérer comme pleinement trinitaire, attachée au charisme de délivrance et de rachat.

L’accueil de Bernard Liévain comme permanent permet que s’accomplisse encore plus intensément la vocation de ce lieu où un jour Saint Jean de Matha a rencontré Dieu.

Les séjours proposés aujourd’hui sont donc à la fois des séjours individuels d’un week-end, d’une semaine ou de quinze jours maximum. Il s’agit de moments de rupture avec la vie habituelle et qui permettent de se poser, de se reposer, de réfléchir. La marche à pied, le jardinage, la pêche, comme également la fabrication du pain; ou encore la possibilité de pratiquer des activités artistiques sont autant de moments qui permettent de reprendre un bon départ.

La Bergerie propose également des accueils de groupe comme cela se fait au mois de juin avec l’Atelier des Epinettes.

Située en pleine nature, dans l’enceinte du couvent de Cerfroid, la Bergerie assure à ses hôtes le repos et le silence. N’est-ce pas le meilleur moyen de rencontrer Dieu? Mais il en existe un autre également: la vie fraternelle et le partage. C’est ce que nous tentons de vivre au quotidien à la Bergerie. Bien sûr cela n ’est pas toujours simple. Les personnes que nous accueillons ici sont si blessées parfois, les chemins qu’elles ont empruntés si chaotiques, et les ruptures si fréquentes, que c’est avant tout par la douceur et la confiance que l’on peut rétablir un lien.

Vivre en commun, c’est accepter l’autre avec toute sa différence, mais également toute sa richesse. La vie quotidienne ainsi partagée contribue à faire avancer chaque personne vers plus de liberté. On voit parfois des chaînes tomber. La délivrance passe par la reconnaissance de Dieu, mais également de l’autre. Daniel, Luc, Alice, Sophie, Slimane, Jean-Yves sont venus à la Bergerie depuis le mois de décembre. Tous malades dans leur chair, et dans leur cœur, ils souhaitent y revenir.Ils ont appris à partager , et à se regarder comme des frères, même si parfois le doute et l’impatience les assaillent.

Probablement ont-ils senti à travers notre présence non jugeante mais aimante et notre regard respectueux, la présence d’un Autre qui nous accompagne. C’est pour moi la seule manière de rejoindre pleinement mes frères blessés que la Bergerie permet d’accueillir.

Marie-Laure

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