Trinitaires
Homelie
du Père
Ministre Général
aux funérailles du
Père François Stroobants
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Nous nous retrouvons ici, en famille, pour la prière autour du corps de notre frère Père François Stroobants. La foi nous fait croire que le Christ est présent au milieu de nous et qu’il est notre paix et notre réconciliation. Unis à Lui, nous offrons au Père le sacrifice de son corps et de son sang dans l’espoir qu’il accorde le repos éternel à notre cher frère François. Depuis un certain temps, le Père François se préparait à cette rencontre définitive avec le Christ. Il a été appelé quelques jours avant la fête de notre saint fondateur Jean de Matha et à la veille du troisième dimanche de l’Avent, temps de préparation aux fêtes de Noël, temps de préparation de la venue du Christ Rédempteur et Libérateur. La mort, vécue dans la foi et dans l’amour au Christ, comme nous témoignait le Père François dans les faits de tous les jours, est le point d’arrivée de l’homme. Sa longue vie avait été guidée par la foi. Uni au Christ et à Marie, il manifesta à plusieurs reprises son amour pour l’Eglise et pour l’Ordre. Son maître spirituel fut le P. Antonin de l’Assomption dont il était le secrétaire et l’infirmier. Il professait une grande vénération à ce serviteur de Dieu, et croyait en sa sainteté... Parmi la quinzaine d’ouvrages écrits par François, l’un d’eux sera consacré à une biographie du P. Antonin. François fut un homme de grande culture, un esprit ouvert et un grand cœur. Il aimait répéter : "Je suis là pour libérer, non pour condamner ". Ses qualités et ses efforts seront même reconnus par les autorités civiles. Paul nous rappelait dans la seconde lecture que la rencontre avec le Seigneur devait se vivre dans la joie et la confiance. Nous ne devons pas craindre la mort parce que nous n’avons pas reçu un esprit d’esclaves, mais un esprit de fils adoptifs par lequel nous pouvons crier : ABBA PERE ! L’esprit filial du Père François se manifestait en deux directions : envers Jésus, envers le Père et envers la Mère de Dieu. Durant les dernières années de sa vie, le chapelet fut son compagnon inséparable. Nous le rencontrions dans la chambre, dans la chapelle avec son livre de méditation et son chapelet... Nous pouvons affirmer qu’il a vécu ce conseil de l’Evangile : " Soyez prêts, avec la ceinture aux hanches et les lampes allumées ". Prêt à ouvrir la porte de son esprit au Seigneur qui vient et qui frappe. Avec la souffrance physique et la fatigue, il nous rappelait qu’il est temps que le Seigneur le rappelle...Père José HERNANDEZ.
o.ss.t.